RAIC Journal: Toward a Stronger Profession

Over the next few months, the RAIC will announce new program and advocacy initiatives aimed at strengthening architectural practice, raising the profile of architects and architecture, and improving the quality of Canada’s built environment.
Starting this fall, the RAIC will establish a new practice support group at the National Office that will focus on programs, projects and issues that impact architectural practice, education and the profession. It will be headed by architect Donald Ardiel, MRAIC, as Director of Practice Support.
The plans include revising the Canadian Handbook of Practice—the definitive reference for architectural practice in Canada—for the first time in 10 years. The new prac-tice support group will advance the RAIC’s policy agenda by working with expert members of committees, task groups and networks, such as Sustainable Indigenous Communities and Responsible Environments. It will also represent the profession’s interests in multi-industry groups, such as the Federal Industry Real Property Advisory Committee and the Construction Industry Consultative Committee. “ Members will have more opportunities to become involved,” says RAIC Executive Director Jody Ciufo. The changes come at a time when the RAIC is on an upswing. Recent activities, such as the advocacy campaign to relocate the National Memorial to the Victims of Communism and the Moriyama RAIC International Prize, have done much to attract positive attention from the media, government officials, policy-makers and potential partners.

Increasingly, the RAIC is taking on issues such as fair contracts, qualifications-based procurement, sustainability and design excellence.
The election of a new federal government last October has marked a significant shift in engagement and consultation on issues in the built environment. The meetings of RAIC President Allan Teramura, FRAIC, with Minister of Canadian Heritage Mélanie Joly, and Minister of Environment and Climate Change Catherine McKenna, demon-strate that the RAIC has a voice on Parliament Hill.
The goal is to build on these successes and opportunities by attracting more members, including more architects. Currently, the RAIC has about 5,000 members, but only one-third of Canada’s approximately 9,000 architects are members.
This was the context for introducing a change in the post-nominal designation, MRAIC, earlier this year, and asking members to vote on it last June at the annual general meeting (AGM) at the 2016 Festival of Architecture in Nanaimo, BC.
The RAIC Board of Directors asked members to approve a motion to replace the MRAIC designation with a new RAIC designation for members who are licensed or registered to practice architecture. The proposal sought to strengthen the RAIC’s influence as an advocate and to protect against misuse of the designation. It was seen as a first step toward the creation of a broader membership that included allied professionals as well as a larger proportion of Canada’s licensed and registered architects.
The Institute needs to “ achieve a critical mass of architects, large enough to make the RAIC’s voice resonate with credibility and authority,” Teramura told the gathering.

After a heartfelt discussion, votes were cast by members at the AGM and under the RAIC’s proxy system. A 2/3 vote in favour was required to pass the motion. The motion fell short by 12 votes and did not receive the number of votes needed to take effect.
If it had passed, the MRAIC designation would have been phased out by the end of 2019. The new designation would have allowed interns and retired and honorary members to use modified designations. About 10 percent—or fewer than 500 members—would have been ineligible for the RAIC designation. They fell into three categories: Canadian graduates, international graduates, and faculty.
The point made clearly from members on both sides of the issue was that they wanted more time for discussion and consultation on this proposed change. At the next board meeting in September, board members will reconsider the proposed approach to designation and set up a consultation process to examine issues raised by the post-nominal discussion.
Meanwhile, the growing engagement of members bodes well for “ the lasting contribution we can make by stepping up as a single voice,” says Teramura.
Vers un renforcement de la profession
Au cours des prochains mois, l’IRAC annoncera un nouveau programme de sensibilisation visant à renforcer la pratique de la profession, à mieux faire connaître les architectes et l’architecture et à améliorer la qualité du cadre bâti du Canada.
Dès l’automne, il créera à l’interne un groupe d’aide à la pratique qui, sous la direction de Donald Ardiel, arch., MRAIC, orientera ses activités sur des programmes, des projets et des do-ssiers qui influent sur l’exercice de la profession, l’éducation et la profession elle-même.
Le programme prévoit la révision du Manuel canadien de pratique de l’architecture, la référence par excellence en cette matière, pour la première fois en dix ans. Le groupe travaillera avec des experts membres de nos comités, groupes de travail et réseaux, comme ceux sur les communautés autochtones durables et sur les environnements re-sponsables. Il représentera les intérêts de la profession au sein de comités multidisciplinaires de l’industrie comme le Comité consultatif sur les biens immo-biliers du gouvernement fédéral et le Comité consultatif de l’industrie de la construction. « Les membres auront plus d’occasions de participer à ces initiatives », a déclaré la directrice générale de l’IRAC, Jody Ciufo.
Les changements surviennent à un moment où l’IRAC est en plein essor. Ses récentes activités, comme la campagne en faveur de la relocalisation du monument commémoratif aux victimes du communisme et le Prix international Moriyama IRAC, ont attiré l’attention des médias, des représentants du gouvernement, des décideurs et des partenaires potentiels.
L’IRAC s’investit de plus en plus dans les dossiers portant sur les contrats équitables, la sélection fondée sur les qualifications, la durabilité et l’excellence du design.
Depuis l’élection d’un nouveau gouvernement fédéral, on constate un virage important dans l’engagement et la consultation sur des questions liées au cadre bâti. Les rencontres du président de l’IRAC, Allan Teramura, FRAIC, avec la ministre du Pa-trimoine canadien, Mélanie Joly, et la ministre de l’Environnement et du Changement climatique Canada, Catherine Mc-Kenna, démontrent que la voix de l’IRAC se fait entendre sur la Colline du Parlement.
Nous entendons miser sur ces réussites et saisir l’occasion pour augmenter notre effectif et le nombre de nos membres architectes. Nous comptons environ 5000 membres, mais seulement le tiers des quelque 9000 architectes du Canada en font partie.
Ce constat nous a amenés à vouloir modifier la désignation postnominale MIRAC, un peu plus tôt cette année, et à demander aux membres de voter sur cette modification lors de notre dernière assemblée générale annuelle (AGA) tenue dans le cadre du Festival d’architecture 2016, à Nanaimo (C.-B.).
Le conseil d’administration de l’IRAC a demandé aux membres d’approuver une motion visant à remplacer la désignation MIRAC par une nouvelle désignation IRAC octroyée seulement aux architectes inscrits auprès d’un ordre d’architectes du Canada.
La proposition visait à accroître l’influence de l’IRAC en tant que porte-parole de la profession et à empêcher l’utilisation à mauvais escient de la désignation. Nous y avons vu une première étape menant à la création d’un effectif élargi comprenant des membres de professions connexes, mais aussi une plus grande proportion d’architectes.
L’IRAC doit « être formé d’une masse critique d’architectes suffisamment importante pour faire résonner sa voix avec crédibilité et autorité », a déclaré le président Teramura lors de l’AGA.
Après un vibrant débat, les membres ont voté. Leurs votes se sont ajoutés à ceux qui ont voté par procuration, comme le permettent les règlements de l’IRAC. La résolution devait recueillir les 2/3 des voix exprimées pour être adoptée. Il a manqué 12 voix. Elle a donc été rejetée.
Si elle avait été adoptée, la désignation MIRAC aurait cessé complètement d’être utilisée à la fin de 2019. La résolution prévoyait des dispositions pour les stagi-aires, les membres à la retraite et les membres honoraires qui auraient pu utiliser la désignation IRAC en y ajoutant leur statut. Environ 10 pour cent –ou moins de 500 membres – n’auraient plus été autorisés à utiliser la désignation IRAC. Ce sont les membres diplômés d’écoles d’architecture agréées du Can-ada, diplômés d’écoles d’architecture de l’extérieur du Canada et enseignants universitaires.
Les membres, tant ceux qui étaient en faveur de la résolution que ceux qui s’y opposaient, ont clairement indiqué qu’il n’y avait pas eu suffisamment de temps pour la discussion et la consultation sur le changement proposé. À sa prochaine réunion, en septembre, le conseil d’administration reverra l’approche proposée par rapport à la désignation et mettra en place un processus de consultation pour examiner les questions soulevées par ce débat.
D’ici là, l’engagement croissant des membres augure bien « pour la contribution durable que nous pouvons apporter en parlant d’une seule voix de plus en plus forte », a conclu Allan Teramura.