RAIC Journal: President’s Message
Kashechewan is a First Nations community in Northern Ontario. The stark living conditions remind Allan Teramura of the internment camp in British Columbia where his relatives lived during the Second World War.
La bande de Kashechewan est une communauté des Premières Nations du nord de l’Ontario. Ses conditions de vie austères ont rappelé à Allan Teramura le camp d’internement en Colombie-Britannique dans lequel ses ancêtres ont vécu pendant la Seconde Guerre mondiale.
In my Presidential Investiture address earlier this year, I discussed the need for the RAIC to advocate for improved living conditions in indigenous communities. As well, the keynote speaker for the occasion, novelist and educator Joseph Boyden, delivered a powerful, beautiful and unsparing depiction of life in some of Canada’s troubled indigenous communities. His call for a more responsible and sensitive approach to working in these settlements received a standing ovation from the 120 architects in attendance.
The health and sustainability of First Nations communities is an advocacy issue I intend to spend a significant amount of energy on during my term in office, as I did previously as Regional Director for Ontario North, East and Nunavut. There are few moments in our lives that we can pinpoint as life-changing, but for me, my trip in 2014 to Kashechewan—a remote First Nations reserve in Northern Ontario—was one. Reconciliation with indigenous Canadians is the defining issue of our time, and I believe our Institute has a role to play in changing entrenched attitudes.
At the same time, there are other challenges and opportunities confronting our profession.
The current government has proposed to spend significant funds on infrastructure projects to stimulate the economy. The RAIC will be stepping up its government relations efforts to ensure that the federal leadership appreciates that good architecture and urbanism is also infrastructure.
We are encouraged by informal indications that suggest the new government has a greater interest in high-calibre design than its predecessor. We are working to ensure that we can support any government-led initiatives that reflect this appreciation for quality.
I also intend to take full advantage of the fact that I am based in Ottawa, and that my office is a 10-minute walk from Parliament Hill. Being nimble and able to respond quickly to opportunities is important in government relations. That the RAIC President is an Ottawan in the year that may be a game-changer for our relationship with the country’s largest landlord is a happy coincidence we must fully exploit.
A further objective is to explore joint opportunities with business schools in Canadian universities. The intent is to develop a body of credible research that demonstrates what we all know from experience: design costs are a drop in the ocean relative to the operating costs of a building over its lifetime, and better design can yield a massive return on investment over that time.
I hope to continue to develop relations with our allied professional organizations. The advocacy against the proposed Memorial to the Victims of Communism site in Ottawa included collaboration among the RAIC, the Canadian Society of Landscape Architects, the Canadian Institute of Planners, and Heritage Ottawa. The breadth of this inter-disciplinary coalition was part of the reason our position received so much media attention.
Finally, the RAIC 2017 Festival will be in Ottawa, to coincide with the nation’s sesquicentennial celebrations. Again, taking advantage of my residence in Ottawa, I will be working closely with the ambitious program the City of Ottawa has developed for the year, to find ways to expand the RAIC’s public profile in the capital, in a year that an anticipated 2.75 million additional tourists will pass through the city.
I hope to see you there.
Dans mon allocution d’investiture à titre de président, un peu plus tôt cette année, j’ai mentionné que l’IRAC devait plaider en faveur de meilleures conditions de vie dans les communautés autochtones. Dans le même ordre d’idées, le conférencier de la soirée, le romancier et enseignant Joseph Boyden, a livré un beau et puissant discours sur la vie dans certaines communautés autochtones en difficulté au Canada qu’il a décrite de manière saisissante. Son appel à une approche plus responsable et plus sensible au travail dans ces communautés lui a valu une ovation des quelque 120 architectes présents.
Pendant ma présidence, j’ai l’intention d’accorder beaucoup d’énergie aux questions liées à la santé et à la durabilité des communautés des Premières Nations, tout comme je l’ai fait dans le passé à titre d’administrateur régional pour le nord et l’est de l’Ontario et le Nunavut. Il y a certains moments dans nos vies qui sont déterminants et qui nous marquent à jamais. Mon voyage à Kashechewan, en 2014, une réserve éloignée des Premières Nations, dans le nord de l’Ontario, est l’un de ceux-là. La réconciliation avec les autochtones du Canada est un enjeu de premier plan de notre époque, et je crois que notre Institut a un rôle à jouer pour changer des comportements bien ancrés.
Dans le même temps, notre profession a bien d’autres défis à relever et bien d’autres opportunités à saisir.
Le gouvernement actuel a l’intention de consacrer des sommes considérables à des projets d’infrastructures pour stimuler l’économie. L’IRAC intensifiera ses relations avec le gouvernement pour bien faire passer son message voulant que la bonne architecture et le bon urbanisme fassent aussi partie des infrastructures.
Fait encourageant, certains signaux informels nous permettent de croire que le nouveau gouvernement porte un plus grand intérêt au design de grande qualité et nous allons nous assurer de pouvoir soutenir toutes les initiatives qu’il voudra mettre en œuvre en ce domaine.
J’ai également l’intention de profiter pleinement du fait que je suis établi à Ottawa et que mon bureau n’est qu’à 10 minutes de la Colline du Parlement. La capacité de répondre rapidement aux occasions qui se présentent est un facteur important dans les relations gouvernementales. Nous devons exploiter pleinement cette heureuse coïncidence que le président de l’IRAC soit un Ottavien en cette année charnière où s’établira peut-être une nouvelle donne pour nos relations avec le plus important propriétaire d’immeubles au Canada.
Je me suis également fixé comme objectif d’explorer des possibilités de collaboration avec les écoles de commerce des universités canadiennes, le but étant d’effectuer une recherche crédible qui démontre ce que nous savons tous par expérience, à savoir que les coûts de conception ne sont qu’une goutte dans l’océan par rapport aux coûts d’exploitation d’un bâtiment au cours de sa durée de vie et que la bonne conception peut entraîner un rendement substantiel de l’investissement pendant cette période.
J’entends aussi poursuivre sur la lancée de mes prédécesseurs et renforcer nos relations avec nos organisations professionnelles apparentées. Le mouvement de résistance contre l’emplacement proposé pour l’érection du monument commémoratif aux victimes du communisme à Ottawa nous a amenés à collaborer avec l’Association des architectes paysagistes du Canada, l’Institut canadien des urbanistes et Patrimoine Ottawa. Nul doute que l’étendue de cette coalition multidisciplinaire a joué un rôle important dans la vaste couverture médiatique que nous avons reçue.
J’aimerais en terminant souligner que le Festival d’architecture de l’IRAC 2017 se tiendra à Ottawa, en cette année de célébrations du 150e anniversaire du pays. Là aussi, je mettrai mon statut de résident d’Ottawa à profit et je collaborerai étroitement au programme ambitieux que la ville a élaboré pour cette année de festivités, afin de trouver des façons de rehausser le profil public l’IRAC dans une année où la capitale prévoit accueillir 2,75 millions de touristes additionnels.
Je serai heureux de vous y rencontrer.