RAIC Journal: Designation Decision

Halifax architect and cartoonist John Crace, FRAIC, reflects on culture and the environment under a Trump presidency.
Halifax architect and cartoonist John Crace, FRAIC, reflects on culture and the environment under a Trump presidency.

After much deliberation, the RAIC Board of Directors has decided to not proceed with a proposed change to the MRAIC membership designation. The board has also committed to begin a consultation in 2017 with RAIC members and Canada’s architecture community on how the Institute can best serve their needs.

“This is an opportunity to engage on what matters to our members,” said RAIC Past President Allan Teramura, FRAIC, at last December’s board teleconference. “We need a clearer understanding of what the architectural community wants and what are the valued experiences that encourage belonging to the RAIC. It’s about a bigger vision of who we need to be.”

Teramura said the impassioned response from members regarding last year’s controversial proposal to change the MRAIC post-nominal underlined the need to involve members in a re-imagining of the RAIC.

“We are also sensitive to the fact that RAIC membership means many things to our members,” said Teramura. “After our annual general meeting in 2016, we committed to opening a consultative process. However, rather than dwell on this single issue, a broader approach will be taken to review membership more deeply from the member’s perspective.”

At the 2016 annual general meeting, the Board of Directors had asked members to approve a motion to replace the MRAIC designation with a new RAIC designation for members who are licensed or registered to practice architecture.

The proposal sought to strengthen the RAIC’s influence as an advocate and to protect against misuse of the designation. It was seen as a first step toward the creation of a broader membership that included allied professionals as well as a larger proportion of Canada’s licensed and registered architects.

“The perception among some was that we were creating two classes of membership that were not equal,” observed RAIC Executive Director Jody Ciufo. “That we were privileging licensed architects above other members.”

After the motion was defeated, the Board of Directors took the widespread feedback and thought deeply about next steps.

“Ultimately, we saw a change in the designation as something that would only divide the Institute,” said Teramura. “Our goal is service to our members, our profession, and our shared built environment.”

The consultation comes at a time of growth for the RAIC in all areas, including practice support, advocacy, and recognition of excellence. The 2017 Festival in Ottawa promises to be one of the biggest.

“This consultation will aim for a fuller understanding of what RAIC membership is, what value it holds and who the RAIC represents,” said Ciufo. “It’s all about listening to gain the information we need to create an evidence-based strategy for member retention and growth. The goal is a higher-level understanding of the changing needs of members and how best to serve those needs while creating a valued member experience.”

RAIC President Ewa Bieniecka, FIRAC adds: “In 2017, the RAIC celebrates 110 years as a national organization committed to excellence in the built environment. I look forward to fulfilling the direction taken this past year to focus more on member-centric approaches, and working with members together, as Canadians, to strengthen our Institute.”


Après en avoir longuement discuté, le conseil d’administration de l’IRAC a décidé de ne pas aller de l’avant avec la modification proposée au port de la désignation «MIRAC» par ses membres. Il s’est également engagé à entamer une consultation auprès des membres et auprès de la communauté architecturale élargie du Canada, en 2017, dans l’objectif de savoir comment l’IRAC peut le mieux répondre à leurs besoins.

«C’est une occasion de nous attarder aux questions importantes aux yeux de nos membres», a déclaré le président sortant, Allan Teramura, FRAIC, à la téléconférence du Conseil de décembre dernier. «Nous voulons mieux comprendre ce que veut la communauté architecturale et nous voulons savoir quelles sont les valeurs qui encouragent l’appartenance à l’IRAC. Nous voulons avoir une plus grande vision de ce que nous devons être.»

M. Teramura a ajouté que la réaction passionnée suscitée par la proposition controversée de l’année dernière a souligné l’importance de faire participer les membres à une ré-imagination de l’IRAC.

«Nous sommes également sensibles au fait que l’adhésion à l’IRAC signifie beaucoup de choses pour nos membres», a-t-il dit. «Après notre assemblée générale annuelle de 2016, nous nous sommes engagés à mener une consultation. Toute-fois, plutôt que de nous attarder seule-ment à la désignation, nous adopterons une approche plus vaste pour revoir la question de l’adhésion plus en profondeur, du point de vue des membres.»

Rappelons qu’à l’assemblée générale annuelle de 2016, le conseil d’administration a invité les membres à approuver une motion visant à remplacer la désignation MIRAC par une nouvelle désignation IRAC réservée aux membres qui détiennent un permis d’exercice de l’architecture ou qui sont inscrits auprès d’un ordre professionnel d’architectes.

La proposition était présentée dans un objectif de renforcer l’influence de l’IRAC en tant que porte-parole de l’architecture, tout en empêchant le mauvais usage de la désignation. Elle était considérée comme une première étape menant à la création d’un effectif élargi comprenant des membres de professions connexes et un plus grand nombre d’architectes canadiens.

«Certains ont pensé que nous étions en train de créer deux catégories de membres distinctes», a souligné la directrice générale de l’IRAC, Jody Ciufo. «Que nous privilégions les architectes par rapport aux autres membres.»

Après le rejet de la motion, le conseil d’administration a tenu compte des nombreux commentaires reçus et a réfléchi longuement aux prochaines étapes.

«Au bout du compte, nous avons réalisé qu’un changement à la désignation ne faisait que diviser l’Institut», a dit M. Teramura. «Notre but est d’être au service de nos membres, de notre profession et de notre passion commune pour l’environnement bâti.»

Le moment est propice à une telle consultation, car l’IRAC connaît une croissance dans tous les domaines de sa mission, notamment dans les domaines de l’aide à la pratique, des activités de sensibilisation et de la reconnaissance de l’excellence. Le Festival de 2017, à Ottawa, en mai prochain, s’annonce comme l’un des plus gros à ce jour.

«Cette consultation aidera l’IRAC à mieux comprendre la composition de son effectif et la valeur de l’adhésion», a ajouté Mme Ciufo. «En écoutant ce que nos membres ont à nous dire, nous cherchons à obtenir l’information dont nous avons besoin pour établir une stratégie de rétention et de croissance de l’effectif fondée sur des données probantes. Le but ultime est de mieux comprendre les besoins évolutifs de nos membres et de savoir comment y répondre de façon optimale tout en créant une expérience enrichissante pour eux.»

Le mot de la fin revient à la présidente de l’IRAC, Ewa Bieniecka, FIRAC: «En2017, l’IRAC célèbre son 110e anniversaire en tant qu’organisation dédiée à l’excellence dans l’environnement bâti. J’entends poursuivre dans la voie empruntée l’année dernière et insister encore davantage sur les approches axées sur les membres et je me réjouis à l’idée d’unir mes efforts à ceux des membres pour que tous ensemble, en tant que Canadiens, nous renforcions notre Institut.» 

 

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